Pages

17 novembre 2010

ANNEXE

LA HIÉRARCHISATION  

Le patriarcat
La prééminence sur les animaux
La prééminence sur la nature
Addenda (en référence à la note 1, de «La prééminence sur les animaux»)

Depuis qu’il y eu deux hommes sur la terre, cela a été un écœurant spectacle de les regarder agir; cela n’a pas changé depuis et ne changera vraisemblablement jamais.
(Alexandra David-Néel)

Il est fascinant de voir s’organiser avec une logique implacable l’ensemble des lois, des préceptes moraux et des raisonnements qui témoignent du refus quasi viscéral des hommes à admettre le moindre empiétement sur leurs privilèges. Ils ont lutté pas à pas, loi à loi, s’accrochant à toutes les branches, pour nous refuser [aux femmes] des droits qui paraissent maintenant élémentaires et inoffensifs et que les esclaves noirs avaient souvent obtenus avant nous. Mais le sexisme est plus profond et plus endémique encore que le racisme.
     Bien sûr, il ne s’agit pas d’un complot organisé. Des conspirateurs, ça se démasque. Il s’agit d’une réaction instinctive, inconsciente, d’un besoin éperdu de maintenir cette suprématie qui a, pour notre malheur à tous, été considérée comme l’essence de la virilité. Cette vanité imbécile a saccagé l’histoire des hommes et des femmes. L’amour des hommes et des femmes. Elle a été la cause de comportements grotesques, terrifiants ou névrotiques, à toutes les époques de l’histoire ou presque, et dans tous les pays ou presque. 
(Benoîte Groult)

Aucun commentaire:

Publier un commentaire